lundi 30 août 2010

Le Mont Guillaume (2550m - D+ 1075m) : que la montagne est belle !

Après avoir participé au tour du plateau d'Emparis dimanche dernier, je me suis dit qu'il serait dommage de ne pas profiter des beaux jours pour découvrir les Hautes-Alpes en pratiquant mon activité préférée !
C'est une bonne idée qui nécessite un aménagement certain du calendrier avec le report des courses turinoises à l'année prochaine.

L'idée est simple : courir le plus souvent dans des lieux magiques qu'offre ce département.

Ainsi après un décrassage rapide (8 km) mercredi soir au torrent du Bramafan suivi de deux nouveaux jours de repos, le Mont Guillaume sera la première étape avec ses 2550m et un D+ annoncé de 1000m !
Il fait frais quand tout harnaché, j'emprunte le chemin qui va monter à travers la forêt m'empêchant de courir très rapidement. Ce sera donc de la marche rapide et dès que je peux relancer je filerai ...
Ainsi, j'alterne la marche avec mes grandes cannes et la course à pied sur un parcours magnifique qui se situe à 10' en voiture de la maison. Je progresse rapidement avec mon GPS qui annonce l'altitude.
Je passe par le chemin des pépinières qui rejoindra le sentier Widman.
Je parviens à la chapelle des Seyères (2069 m) en moins de 45'.


La chapelle des Seyères
L'endroit est ensoleillé avec des vaches disséminées dans les pâturages alentours. Des pierrés qui font mal aux chevilles succèdent au doux tapis des aiguilles des conifères. Je dépasse des marcheurs grâce à un rythme soutenu et des relances régulières.

Vue Nord
J'arrive sur des portions à l'ombre en raison d'une couverture nuageuse qui va m'accompagner jusqu'au sommet. Maintenant, il fait froid mais j'ai prévu une veste de sorte que la température ne me transforme pas en glaçon durant la dernière ascension !

Après 1h27, j'arrive au sommet à 2550 m. Le panorama sur l'Embrunais est bouché mais je profite de la vue dégagée sur le lac de Serre-Ponçon pour prendre quelques photos.

Forerunner



Je m'accorde 10' mais au bout de 5', je m'engage dans la descente tout en oubliant de déclencher le GPS ... Au bout de 1.5 km je relance la bête tout en rageant intérieurement (moi pas le GPS ...)
La descente est difficile avec mes chevilles et le tendon d'Achille gauche qui se rappellent à mon souvenir. Pendant toute l'ascension, je me suis hydraté tout en ingurgitant une pâte de fruit bio et un gel DKT (beurk).
Les NB100 ne me tiennent pas suffisamment les pieds avec toujours des torsions bénignes qui cumulées entrainent une sensibilité accrue à chaque impact.
Le soleil revient à la chapelle avec désormais une température agréable. Le profil descendant me permet d'atteindre des vitesses correctes pour de la rando-course après 1000m de D+.
Bien sur, je me trompe d'itinéraire en filant droit sur un chemin plus long passant par la chapelle sur une large route forestière.
J'arrive au point de départ après 2h15' et 13.60 km mais j'ajoute le kilométrage non mesuré qui correspond à 1.5 km pour 10'.
Le skyrunner ...
Au total, de très beaux paysages, un plaisir nouveau à parcourir les sentiers des Hautes-Alpes m'incite à renouveler l'expérience.
Ci-dessous la sortie du jour corrigée sur Garmin connect.

Le lac de SerrePonçon

Hier matin, j'ai préféré le jogging du dimanche avec Systémia avec un premier tour du plan d'eau plutôt que le trail de 16 km, le Guillestrin. J'ai réalisé deux autres tours à un rythme plus soutenu profitant du plan d'eau sans touriste ! Le pied !

Au total, j'ai réalisé trois sorties pour 29 km et un D+cumulé de 1450 m.
Il sera difficile de courir autant avec une reprise à 100% de mon activité.
Le tendon d'Achille gauche reste sensible  malgré plusieurs glaçages et massages au Velleda.






lundi 23 août 2010

Le tour du plateau d'Emparis : une course qui fait prendre de la hauteur !


J'avais inscrit le tour du plateau d'Emparis à mon programme de courses comme ça sans arrière pensée, pour le lieu et
les compte-rendus des coureurs des éditions précédentes.

Ce n'était pas une priorité vu l'heure et demie nécessaire pour se rendre au Chazelet, petit village perché au-dessus de La Grave.
Samedi soir pourtant, après une journée turinoise, je prépare mon sac avec minutie.
Demain, je courrai  dès l'aube (à 10h30 ...) ! Réveil 7h et en voiture Systémia !
Je m'inscris sur place en quelques instants. La météo est ensoleillée et chaude.

Prêt pour l'aventure
Je voulais emporter mon RL Olmo 5 litres mais je préfère remplir mon inséparable gourde à main avec quelques pates de fruits offertes par l'organisation du Trail de Chateauvieux plus un coup de fouet qui me restait de la Saintélyon.
Le profil du parcours et la distance me permettent d'envisager un temps entre 2h30 et 2h45. Je pars sans à priori pour profiter du paysage. Nous sommes 113 partants sur le 21 km. L'organisation fait un rapide topo sur le parcours et le départ est donné à 10h30. Je pars tranquillement avec Luc.B que j'ai retrouvé sur la ligne d'arrivée.

De tour du plateau d'Emparis
Le départ
Les 7 premiers kilomètres en pente douce sont courus en moins de 44' avec un D+ cumulé de 200 m. Je suis à l'aise, m'alimente et m'hydrate tous les 10'. Je profite du premier ravito pour me rafraichir en m'aspergeant. La chaleur est tenace avec un soleil brulant.
La première difficulté consiste à avaler sur 1.4 km près de 300 m de D+ sur un parcours monotrace qui serpente au milieu des alpages.

Je suis étonné car je progresse sans fatigue excessive avec le plus souvent les mains sur les cuisses.
Luc est devant moi à 30s.

Après 20' d'ascension, j'arrive sur le plateau d'Emparis en compagnie d'un autre coureur. L'endroit est magique avec un léger vent qui apporte de la fraicheur.

Avec le sourire
De tour du plateau d'Emparis

Nous filons à 12 km/h (moins vite que ThierryF) avec les km 10 à 13 parcourus entre 4'51 et 5'42. Je perds ma chaussure dans la boue. Le concurrent me dépasse mais je poursuis mon effort pour le rejoindre à travers le plateau d'Emparis. Juste avant le ravito, nous rejoignons Luc grâce au rythme d'enfer imposé par mon voisin.
 
Je change l'eau de ma gourde, m'asperge et boit !

Je file vite pour rejoindre quatre coureurs mais la montée nous oblige à marcher (c'est bizarre on marche beaucoup sur ce type de course).
+Le col du Souchet constitue la dernière difficulté du jour à plus de 2350 m avec une pente raisonnable.(D+150m)

Je dépasse le groupe pendant qu'un autre coureur me suit. Nous ferons l'ascension ensemble avec le dernier ravitaillement au col du Souchet (km 15 en 1h45).

La Meije majestueuse (pléonasme) s'est rapprochée au fur et au mesure de ma progression.

La Meije
De tour du plateau d'Emparis
J'engage la descente avec un autre coureur plus âgé qui me laissera passer. Mais je suis surpris par la difficulté de la descente avec des monotraces réduites et des pentes assez prononcées. 
J'essaie de garder de la vitesse sur les portions moins pentues. Des marcheurs en sens inverse nous encouragent tout en laissant passer.

Je constate que je suis fou d'être là, légèrement grisé par l'altitude et le décor hallucinant.
Je dévale mais je fais peut-être trop attention permettant à deux coureurs plus à l'aise dans la descente de me rejoindre à deux km de l'arrivée. 

Ils me dépassent mais j'essaie de relancer alors que mes cuisses deviennent davantage sensibles aux impacts d'une descente vertigineuse.
J'aperçois le village, regarde le GPS et le dernier km me permettra malgré la dernière montée (terrible après 6 km de descente) de prendre conscience de la chance d'être tombé un peu tard dans le monde merveilleux de la course à pied !
Ma femme (Systémia) hurle mon prénom dans le dernier raidillon ce qui fait dire au speaker que j'ai une admiratrice dans le public !
J'arrive en 2h18 à boucler ce tour du plateau d'Emparis avec une moyenne de 9.10 km/h.

La délivrance de la ligne d'arrivée
De tour du plateau d'Emparis
Le dernier raidillon avant l'arrivée
Un petit coup d'œil



Je suis satisfait de la course en fonction des moyens physiques du jour, de mon alimentation. Luc arrivera plus d'une minute derrière moi déçu de sa course.


Nous dégusterons l'assiette montagnarde un peu légère à mon goût ... Nous nous reposerons au lac des 2 glaciers à Monetier les Bains interdit à la baignade ... C'est donc une belle journée assortie d'une course que je recommande à tous avec un bon entrainement. 

Concernant le matériel du jour, j'ai testé les NB100. Le premier constat est que le pied semble moins protégé vu la finesse de la semelle. A priori, malgré le tendon d'Achille légèrement douloureux (pas mieux avec les trabucco 12), je les ai trouvées légères et agréables à porter. Malgré deux heures d'effort, les pieds n'ont pas souffert.
Sur ces formats de courses, la chaussure est un bon compromis entre son poids et un amorti réduit. J'ai eu la sensation de mieux ressentir le terrain avec un pied plus en contact avec le sol. (pas clair ...)            
Le profil de la course ci-dessus








IntervalleTempsDistanceGain d'altitudePerte d'altitudeAllure moy.Meilleure allureCalories
100:06:091.00163806:0904:5077
200:07:031.0077007:0305:1076
300:06:141.0064006:1404:3678
400:05:531.00374705:5304:1180
500:05:291.00302005:2904:3879
600:06:141.0034006:1404:5979
700:06:471.0055006:4705:3580
800:11:471.00158011:4705:5059
900:10:051.00116010:0504:5666
1000:04:561.0043104:5604:1579
1100:04:511.0063204:5104:1980
1200:05:421.0001505:4204:1778
1300:05:351.009805:3504:4178
1400:08:191.00611408:1904:2768
1500:08:531.0096008:5305:4964
1600:05:261.001011205:2603:4274
1700:05:571.0094405:5703:4678
1800:05:111.0075405:1104:0176
1900:05:051.00015905:0503:3479
2000:05:281.00018505:2803:5380
2100:07:070.92347707:4404:2563
Récapitulatif02:18:2020.9282383406:3603:341,571
La course en chiffres ci-dessus
Vu que kikourou et son serveur sont en rade, le résultat des 72 premiers arrivants en photo.
Le classement du 21 km


































































Le diaporama de la journée


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lundi 16 août 2010

Trail des balcons de Chateauvieux : une deuxième édition toujours parfaite !

Après mon retour des États-Unis, je me suis accordé une semaine de repos sans courir un seul kilomètre pour éviter d'ajouter de la fatigue au décalage horaire.
Cependant, m'étant inscrit à la seconde édition du trail des balcons de Chateauvieux, j'ai ressenti le besoin de courir jeudi soir pendant 50'
avec un léger dénivelé autour de la maison.

L'année dernière, cette épreuve avait été plaisante avec un parcours varié et des paysages remarquables malgré la chaleur.
L'organisation avait été irréprochable et a même tenu compte la chaleur attendue en anticipant le départ d'une demi-heure cette année.

De Trail des balcons de Chateauvieux 2010
Ce 15 août est surchargé au niveau des rendez vous sportifs avec le triathlon d'Embrun (trop long, trop dur ...) et le semi de Névache (déjà couru en 2008).
116 partants sur 123 engagés écoutent le briefing de la direction de course qui a ajouté une boucle de 700m dans le village  pour étirer le peloton et nous permettre de repasser sur la ligne de départ.



Il fait frais pour la saison (18°) et les nuages nous protègent du soleil. Les conditions de course sont donc idéales avec un parcours annoncé de 14.5 km pour 600 m de dénivelé.

De Trail des balcons de Chateauvieux 2010
Les meilleurs sont partis à une cadence infernale quand je franchis une deuxième fois la ligne d'arrivée à un rythme raisonnable car cinq difficultés m'attendent. Comme à chaque fois, j'essaie de trouver un groupe pour courir le plus régulièrement possible.

La première difficulté avec la Côte de Lettret arrive comme prévu au km 2 après un début course relativement rapide.
Je monte le mur à ma cadence, les mains sur les cuisses, la ventilation élevée et la sueur qui perle déjà sur mon visage.
L'avantage est que le parcours m'est familier me permettant ainsi d'anticiper les difficultés et d'optimiser les passages moins pentus.



Le pointage à la fin de la première difficulté est correct avec la 58ème position. La descente permet de récupérer même si le sentier monotrace nécessite une attention pour éviter les chutes.

Arrive la deuxième ascension avec le sommet de Cristayes (960m) sur plus de 800m pour 70m de D+. Je progresse
consciencieusement avec une météo nuageuse qui ne permet pas de profiter des panoramas.
Je passe seul dans un sous-bois magnifique avec un profil moins vallonné me permettant de retrouver une vitesse normale.

Le bois de Cristayes (photo organisation)

Maintenant la descente est longue et monotrace avec des lacets ludiques. Mais un concurrent est revenu et j'entends distinctement ses pas.
Je lui propose de me dépasser mais ce dernier préfère rester en retrait. La
longue descente use mes cuisses autant que la prochaine ascension de la côte des Abadous.
Les kilomètres défilent mais je constate que mon rythme de course est meilleur que l'année dernière. Les 10° de moins ne sont pas étrangers à cette impression.
La descente de la côte de Lettret est très délicate avec un sol glissant et une pente à 30°.
Je suis pointé par une bénévole en 59ème pour mon dossard 59 ! Elle m'annonce que je suis parfait ...
 
A présent, nous escaladons la côte Ville-Vieille que nous avions descendu dans les premiers km
Je suis accompagné de deux coureurs dont la seconde féminine.
Je connais la dernière ascension du Serre des Coarps, véritable paysage insolite  rocher d'un gris soutenu quasiment sans végétation.

Le serre de Coarps (photo organisation)

Je profite de la crête pour ne pas me laisser distancer et même j'accélère dans les premiers mètres de la descente pour lâcher les deux concurrents et couvrir le dernier kilomètre en 4'43". 



L'arrivée est proche

De retour sur le bitume, j'aperçois devant moi un coureur (V2) qui gère son avance et m'empêchera de revenir sur lui.


De Trail des balcons de Chateauvieux 2010
 Une dernière côte
De Trail des balcons de Chateauvieux 2010
Je force
De Trail des balcons de Chateauvieux 2010

C'est fini
De Trail des balcons de Chateauvieux 2010
Je maintiens ma vitesse pour franchir la ligne en 1h38'07'' pour pour 14.8 km et 700m de D+ (source SportTracks) en 61ème position.
Je suis épuisé mais satisfait avec une vitesse moyenne de 9km/h comparé à l'année dernière (8.6 km/h) malgré un dénivelé plus conséquent et une boucle de 700 m de plus.


Comme l'année dernière, le ravitaillement est parfait, l'animation tout autant avec Manu Chao en fond sonore.
Le ravitaillement
Que demande le peuple ? Des courses de villages comme le trail de Chateauvieux !
De Trail des balcons de Chateauvieux 2010


 
Le vainqueur









En comparant les deux parcours, j'ai couru un petit peu plus vite malgré un D+ et une distance plus important. Je suis donc en progrès sensible ...
2009 : 14.04 km et 671 m de D+ pour 1h36'05", vitesse de 8.8 km/h et 6'52'' le km
2010 : 14.79 km et 707 m de D+ pour 1h38'07'', vitesse de 9km/h et 6'38" le km

Dimanche, il y a une autre course de haute montagne que j'avais inscrit au programme 2010 : le tour du plateau d'Emparis avec 21 km et 800 m de D+ ! Cela dépendra de mon état de forme ...

jeudi 12 août 2010

Wharf to Wharf à Santa Cruz : un 6 mile pour tous !

La Wharf to wharf est une course à part en Californie avec une participation record d'environ 15000 coureurs.
Je ne les ai pas comptés !


De Wharf to Wharf 2010


De Wharf to Wharf 2010
Les frais d'inscriptions raisonnables permettent le financement d'actions liées à la pratique du sport au sein des établissements scolaires du county.
Il s'agit d'un 6 mile (soit 9.6 km) entre les quais de Santa Cruz et de Capitola.
Pour une fois que je cours à domicile, je file en vélo pour rejoindre la ligne de départ déjà saturée de coureurs aux profils très différents.
On retrouve le coureur professionnel, l'amateur rapide, le coureur à pied (moi au hasard), puis toute une flopée de personnages déguisés, en poussette, en famille, de marcheurs etc ...

De Wharf to Wharf 2010



De Wharf to Wharf 2010


Le challenge pour les meilleurs est de terminer dans les 100 premiers hommes et femmes de sorte à être classés.
Par apport à l'année dernière, je sais déjà que je serais au delà de la barrière des 36' nécessaires.
Hésitant un très court instant sur la façon de courir cette épreuve, je vais essayer de terminer en moins de 44'.
Après l'effort de la semaine dernière, ce ne sera pas évident mais courir sans objectif chronométrique n'est pas compatible avec ma conception de la course à pied. On ne refait pas ...
Au préalable, nous avons eu droit à une séance de LIA en guise d'échauffement vu l'impossibilité de courir aux abords de la ligne départ.

De Wharf to Wharf 2010
Une course américaine ne serait pas vraiment américaine sans l'hymne national qu'entonne un chanteur local, la main sur le cœur comme beaucoup de participants.

De Wharf to Wharf 2010

Je suis à dix mètres derrière la ligne quand le starter fait retentir la sirène.
Je pars tranquillement pour le premier km en évitant la chute en raison de la forêt de jambes.
Le parcours est vallonnée et suit la côte avec un passage le long du port de Santa Cruz.
Je souffle et souffre dès les 3ème km avec la succession de petites montées qui cassent le rythme.
Je parviens néanmoins à mi-course en 22' ce qui laisse augurer d'un temps correct.
Maintenant la route est dégagée avec pas mal de coureurs qui ont stoppé leur effort préférant marcher.
Je continue sans cesse de relancer me faisant dépasser puis retrouvant les mêmes coureurs dans la montée ou la descente suivante.
Le rythme reste agréable avec une météo fraiche (15°). La côte californienne ne connait jamais de fortes températures.
Cela devient de plus en plus difficile avec un 7ème et 8 ème km poussif, Napa to Sonoma se rappelle à mon organisme fatigué. 

Cependant vu le nombre de coureurs,il y a toujours un wagon à prendre pour ne pas laisser filer la course.
Je maintiens mon effort autant que possible avec des km parcourus entre 4'21 et 4'46'' le km.




 
Je regarde mon GPS et j'accélère dans le dernier km pour passer sous les 44' !
Photo de l'arrivée.




Le temps est plus que correct. A peine la ligne franchie, nous rejoignons la plage pour le ravitaillement assez léger et retirer le précieux tee-shirt.

Le retour se fera en school bus jaune vers Santa Cruz en discutant avec un écossais très sympathique.
Nous avons échangé sur la course à pied, les californiens et leur accent.


Les otaries du quai de Santa cruz spectatrices d'un jour !
De Wharf to Wharf 2010

De retour à Santa Cruz avec le précieux tee-shirt !

De Wharf to Wharf 2010



Le diaporama de la matinée